Retrouvez les Bobards d'Or sur les réseaux sociaux

La gamelle d’or : prix remis à l’ensemble des artistes de la Rebellocratie Française

La gamelle d’or : prix remis à l’ensemble des artistes de la Rebellocratie Française

La gamelle d’or : prix remis à l’ensemble des artistes de la Rebellocratie Française

Prix spécial : la gamelle d’or

Ils sont millionnaires mais amis des miséreux. Ils soutiennent l’immigration mais vivent dans les quartiers où elle est invisible. Ils déversent leur moraline conformiste sur les écrans et dans les journaux pour promouvoir leur carrière. Leur indécence et leur outrecuidance ne semblent pas avoir de limites.

En 1976, l’écrivain Michel Mourlet affirmait dans son ouvrage L’éléphant dans la porcelaine : « On n’imagine pas la densité d’esthètes progressistes entre l’avenue Mozart et le boulevard Saint-Germain qui n’ont jamais serré la main d’un ouvrier. On parle de ce que l’on ignore avec une conviction d’autant plus ferme qu’elle n’est entamée par aucune expérience concrète. » Voilà qui s’applique parfaitement à nos artistes d’aujourd’hui qui, s’ils sont « engagés », le sont toujours, cela va sans dire, du même côté – celui de l’humanitaro-gauchisme – et dans le même sens – celui de la xénophilie et du multiculturalisme obligatoire. C’est un « engagement » qui ne coûte pas cher et qui peut rapporter gros dès lors que, grâce à lui, nos rebelles en carton-pâte s’offrent à bon compte des campagnes de promotion et une exposition médiatique que leurs discutables « talents » artistiques, seuls, ne leur permettraient peut-être pas d’obtenir.

Tels chanteurs en perte de vitesse tentent ainsi de se raccrocher au grand barnum des « Enfoirés », ce spectacle où « des millionnaires demandent à des smicards de donner pour des rmistes ». Rien de tel en effet qu’un petit coup de « charity business » pour relancer une carrière ou les ventes d’un album.

 »Carla
 »Des
 »Renaud »

Dans un autre registre, le vieux clown triste Guy Bedos, peiné de l’oubli dans lequel il plongeait inexorablement, est parvenu à faire la une de la plupart des gros médias en allant traîner son aigreur militante dans les rues de Calais, afin d’y dénoncer le sort des immigrés clandestins qui occupent et ravagent la ville depuis des mois. Les Calaisiens qui vivent dans la peur et le chaos, entre agressions, vandalisme et rixes, apprécieront sans doute à sa juste valeur ce petit coup de pub.

Autre histrion particulièrement représentatif de cette « rébellion officielle », l’ineffable Jean-Michel Ribes, le directeur du théâtre du Rond-Point, qui, pour sa part, n’hésite pas à poser en grand et courageux résistant pour avoir été confronté aux protestations et aux manifestations de catholiques traditionnalistes alors qu’il assurait la promotion de la pièce scatologique « Golgotha Picnic ». Il aurait même subi des « jets d’excréments » de la part de certains manifestants. Ne reculant devant aucun grotesque, Jean-Michel Ribes n’a donc pas hésité à comparer sa situation avec celle des journalistes de Charlie Hebdo, sauvagement assassinés par des fanatiques musulmans. Décidément, cette époque a les héros qu’elle mérite…

Aussi, ces rebellocrates, mi-bouffons, mi-Tartuffes, valets consentants de la farce politique, méritent-ils d’être distingués par un prix, la Gamelle d’Or : mangeant dans la main du pouvoir en feignant d’aboyer, ils sont à juste titre convaincus de faire de vieux os puisque, décidément, le ridicule ne tue pas !

Finalement, le grand bal pour les droits de l’Homme, c’est toujours la même chanson

    Twitter not configured.