Bobard scientifique : le coup de chaud !

Bobard scientifique : le coup de chaud !

14 janvier 2024 | Bobards d'Or 2024

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Cet été, les médias se sont mis le doigt dans l’œil du cyclone météorologique. La météo réelle n’a pas correspondu à l’alarmisme climatique officiel répercuté à l’envi par nos médias.

La séche­resse ? Il a plu dans nombre de dépar­te­ments et selon les don­nées euro­péennes la séche­resse était des­cen­due début août à son plus bas niveau depuis début 2022 en Europe et sur tout le lit­to­ral médi­ter­ra­néen. De même pour les incen­dies, moins graves qu’en 2022.

La cani­cule, le fameux « dôme de cha­leur », nou­veau nom don­né à l’anticyclone des Açores ? Oui il a fait chaud cer­tains jours, mais pas par­tout de la même façon et rien qui ne jus­ti­fie le catas­tro­phisme offi­ciel, qui oublie oppor­tu­né­ment les pous­sées de cha­leur du pas­sé, comme la cani­cule de 1911 par exemple. De plus, jeter un œil à la paléo­cli­ma­to­lo­gie amène au constat simple que le sys­tème cli­ma­tique de notre pla­nète a tou­jours fonc­tion­né de manière for­te­ment non-linéaire, avec une alter­nance de périodes gla­ciaires et de périodes par­fois si chaudes qu’il y avait une absence de glace polaire (Période chaude du Cétacé).

Mais l’alarmisme n’a pas pour fonc­tion de décrire ou de pré­voir le réel, mais de condi­tion­ner l’opinion pour jus­ti­fier de constantes res­tric­tions de liber­tés et de nou­velles taxa­tions. Ne nous pro­met-on pas déjà des hausses d’impôts au pré­texte « d’investissements éco­lo­giques », comme le titre le quo­ti­dien Le Monde du 22 août ?

On nous parle d’un consen­sus scien­ti­fique quant à la gra­vi­té du réchauf­fe­ment cli­ma­tique. Mais ce que révèle l’un de ces auteurs de ces articles alar­mistes, Patrick Brown, c’est que « le sens du nar­ra­tif apo­ca­lyp­tique » est néces­saire pour être publié. En août der­nier, il avait ain­si signé un papier dans la très pres­ti­gieuse revue Nature inti­tu­lé « Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique aug­mente les risques de feux de forêts jour­na­liers en Cali­for­nie ». Ces conclu­sions avaient tout pour plaire. Il asso­ciait l’intensification du com­por­te­ment extrême des incen­dies de forêt ces der­nières années de cet état amé­ri­cain au réchauf­fe­ment cli­ma­tique d’o­ri­gine anthro­pique, en ce qu’il dimi­nue­rait sur­tout l’humidité des com­bus­tibles. Le réchauf­fe­ment anthro­pique aurait aug­men­té la fré­quence atten­due agré­gée de la crois­sance extrême quo­ti­dienne des incen­dies de forêt de 25 % en moyenne, et jusqu’à 461 % dans cer­taines condi­tions, par rap­port aux condi­tions pré­in­dus­trielles. Il donne fina­le­ment ses pro­jec­tions, soit une aug­men­ta­tion des feux de forêt en Cali­for­nie de 59 %, dans le cas d’une baisse des émis­sions liées aux acti­vi­tés humaines, à 172 %, si les émis­sions ne baissent pas.

Une semaine seule­ment après la publi­ca­tion de cet article, Patrick Brown avoue dans la presse amé­ri­caine (tra­duc­tion en Fran­çais) :

« J’ai mis de côté une par­tie de la véri­té pour que mon papier sur le chan­ge­ment cli­ma­tique soit publié ».

Il dénonce les moda­li­tés de sélec­tion des plus grandes revues scien­ti­fiques qui rejettent les articles qui n’iraient pas dans le sens de leur pro­pa­gande. Brown admet donc avoir déli­bé­ré­ment men­ti par omis­sion en consi­dé­rant seule­ment le fac­teur cli­mat. En d’autres termes, l’étude « scien­ti­fique » de Patrick Brown prouve qu’en étu­diant un seul fac­teur, en l’occurrence le réchauf­fe­ment cli­ma­tique d’origine anthro­pique, ce fac­teur est le pre­mier res­pon­sable de l’augmentation des feux de forêts…

Il s’agit donc de prendre du recul sur la soupe média­tique que nous servent una­ni­me­ment les médias et les revues scien­ti­fiques. Rap­pe­lons-nous d’ailleurs, grâce à Charles Prat, ce que nous pro­met­taient les experts sur le cli­mat dans les années 1990 pour l’an 2000 : plu­sieurs pays auraient déjà dû être sub­mer­gés. Le Bureau de l’Environnement des Nations Unies pré­voyait l’engloutissement des Mal­dives, les Sey­chelles et les Pays-Bas il y a plus de vingt ans déjà…