Cet été, les médias se sont mis le doigt dans l’œil du cyclone météorologique. La météo réelle n’a pas correspondu à l’alarmisme climatique officiel répercuté à l’envi par nos médias.
La sécheresse ? Il a plu dans nombre de départements et selon les données européennes la sécheresse était descendue début août à son plus bas niveau depuis début 2022 en Europe et sur tout le littoral méditerranéen. De même pour les incendies, moins graves qu’en 2022.
La canicule, le fameux « dôme de chaleur », nouveau nom donné à l’anticyclone des Açores ? Oui il a fait chaud certains jours, mais pas partout de la même façon et rien qui ne justifie le catastrophisme officiel, qui oublie opportunément les poussées de chaleur du passé, comme la canicule de 1911 par exemple. De plus, jeter un œil à la paléoclimatologie amène au constat simple que le système climatique de notre planète a toujours fonctionné de manière fortement non-linéaire, avec une alternance de périodes glaciaires et de périodes parfois si chaudes qu’il y avait une absence de glace polaire (Période chaude du Cétacé).
Mais l’alarmisme n’a pas pour fonction de décrire ou de prévoir le réel, mais de conditionner l’opinion pour justifier de constantes restrictions de libertés et de nouvelles taxations. Ne nous promet-on pas déjà des hausses d’impôts au prétexte « d’investissements écologiques », comme le titre le quotidien Le Monde du 22 août ?
On nous parle d’un consensus scientifique quant à la gravité du réchauffement climatique. Mais ce que révèle l’un de ces auteurs de ces articles alarmistes, Patrick Brown, c’est que « le sens du narratif apocalyptique » est nécessaire pour être publié. En août dernier, il avait ainsi signé un papier dans la très prestigieuse revue Nature intitulé « Le réchauffement climatique augmente les risques de feux de forêts journaliers en Californie ». Ces conclusions avaient tout pour plaire. Il associait l’intensification du comportement extrême des incendies de forêt ces dernières années de cet état américain au réchauffement climatique d’origine anthropique, en ce qu’il diminuerait surtout l’humidité des combustibles. Le réchauffement anthropique aurait augmenté la fréquence attendue agrégée de la croissance extrême quotidienne des incendies de forêt de 25 % en moyenne, et jusqu’à 461 % dans certaines conditions, par rapport aux conditions préindustrielles. Il donne finalement ses projections, soit une augmentation des feux de forêt en Californie de 59 %, dans le cas d’une baisse des émissions liées aux activités humaines, à 172 %, si les émissions ne baissent pas.
Une semaine seulement après la publication de cet article, Patrick Brown avoue dans la presse américaine (traduction en Français) :
« J’ai mis de côté une partie de la vérité pour que mon papier sur le changement climatique soit publié ».
Il dénonce les modalités de sélection des plus grandes revues scientifiques qui rejettent les articles qui n’iraient pas dans le sens de leur propagande. Brown admet donc avoir délibérément menti par omission en considérant seulement le facteur climat. En d’autres termes, l’étude « scientifique » de Patrick Brown prouve qu’en étudiant un seul facteur, en l’occurrence le réchauffement climatique d’origine anthropique, ce facteur est le premier responsable de l’augmentation des feux de forêts…
Il s’agit donc de prendre du recul sur la soupe médiatique que nous servent unanimement les médias et les revues scientifiques. Rappelons-nous d’ailleurs, grâce à Charles Prat, ce que nous promettaient les experts sur le climat dans les années 1990 pour l’an 2000 : plusieurs pays auraient déjà dû être submergés. Le Bureau de l’Environnement des Nations Unies prévoyait l’engloutissement des Maldives, les Seychelles et les Pays-Bas il y a plus de vingt ans déjà…