IL N’Y A PAS DE TERRORISTES PARMI LES GENTILS MIGRANTS se tuait à vous seriner toute la presse en 2015.
Candidat : Géraldine Hallot, journaliste à France Inter
France Inter y est allé de son billet sur le thème, sobrement intitulé : « Réfugiés, le fantasme de l’infiltration terroriste ».
Dès le chapô, la journaliste conclut avant même de commencer : la thèse n’est pas crédible et elle vous dit pourquoi. PAF.
Le tout dûment relayé sur les réseaux sociaux avec encore moins de nuances, si la chose est possible.
Tout dans la nuance, donc, comme l’avaient fait ses confrères qui lynchaient Estrosi pour avoir évoqué l’hypothèse inverse – mais ça c’était avant qu’il ne fasse don de sa personne pour sauver la démocratie en PACA — ou qui vous expliquaient que la thèse était de toute façon crétine, les terroristes entrant chez nous comme dans un… espace Schengen.
Dernière variante, c’est vous qui êtes fous ou pervers. Depuis l’URSS, elle a fait ses preuves.
Mais voilà… le 13 novembre est passé par là. 130 morts, 350 blessés, et parmi les auteurs de ce massacre… deux se sont infiltrés par la route des migrants. Les médias sont pointés du doigt…
HUM. GÊNE. On fait quoi de ça ?
Simple, comme dans « 1984 », on réécrit l’histoire. Du moins le titre et le chapô, subitement débarrassés de toute certitude arrogante. Comme ça :
MAGIQUE ! Et en plus on fait porter le chapeau aux lecteurs exaspérés du procédé, comme ça :
CLASSE, non ?
Pour avoir menti éhontément, réécrit sans vergogne l’histoire pour maquiller ses traces… et tenté d’excuser le tout en culpabilisant les lecteurs vigilants, France Inter mérite amplement son Bobard d’or !