En mars 2023, alors que le mouvement de protestations contre la réforme des retraites bat son plein, la mairie de Bordeaux est victime d’une tentative d’incendie spectaculaire. Alors que, naturellement, les regards se portent vers les militants et casseurs d’extrême-gauche participants à la manifestation, le média local antifasciste Rue89 pointe la soi-disant responsabilité d’individus d’extrême-droite.
L’information est rapidement reprise par d’autres médias, notamment Sud-Ouest, si bien que la culpabilité de l’extrême-droite est déjà établie pour le député insoumis Alexis Corbière, lors de son passage face à Apolline de Malherbe sur BFMTV quelques jours plus tard.
❌ C’est faux. Aucune affiliation politique n’a été identifiée à ce stade par les enquêteurs concernant les différents suspects, qui ont plutôt des profils de SDF/marginaux. L’implication de l’ultra-droite est la seule version d’un média, relayée par d’autres du même bord… pic.twitter.com/flAT5joRbz
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) April 4, 2023
Ce à quoi la sénatrice écologiste Monique de Marco ajoute :
« Il y a un regain d’agressivité et d’activité des groupuscules d’extrême droite sur Bordeaux qui profitent de la situation pour mener des actions sans rapport avec la réforme des retraites ». (Public Sénat).
Malheureusement pour eux, les six individus finalement interpellés sont affiliés à l’ultra-gauche… (RTL). L’une d’entre eux, Laurene B., âgée de 24 ans, dit être en cours de transition sexuelle et demande à se faire appeler Ilyes.