Date du bobard : avril 2019
Les bobardeurs : Le Monde, Les Inrocks, David Perrotin, Le Figaro, BFM, etc.
Qui sont les agresseurs homophobes en France ? Sont-ils majoritairement des militants radicalisés de la Manif pour tous, comme aiment à le croire de nombreux médias ? Ou bien s’agit-il plutôt en majorité de jeunes extra-Européens provenant de milieux culturels dans lesquels l’homosexualité est beaucoup moins bien admise que dans les sociétés occidentales ?
Connaître le profil des agresseurs homophobes, voilà l’un des enjeux d’une étude réalisée en 2019 par la Fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais et l’IFOP, en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH).
Une belle coproduction 100 % politiquement correcte, évidemment largement relayée par l’ensemble des médias !
Mais que dit cette étude ?
Une surreprésentation claire d’extra-Européens
Premier enseignement de l’étude avec ces éléments contenus dans l’article d’analyse du Monde : si les agressions sont stables, les agressions violentes ont doublé.
Alors, qui sont les agresseurs homophobes ?
Jusque-là, pas de grande surprise. Mais le vrai sujet, c’est celui de l’origine ethnique et culturelle des agresseurs :
La description physique des agresseurs n’était donc pas obligatoire mais lorsque les personnes interrogées la communiquaient, il y avait donc bien une surreprésentation énorme des extra-Européens puisque 8 % des réponses (Noirs + Arabe/Maghrébin) + un autre % (mentions d’une personne « d’origine étrangère »), est égal à 9 %.
Lorsque les agressés évoquent le profil de leurs agresseurs, Il y a donc plus de 2 fois plus d’extra-Européens que d’Européens, alors même que la France est encore pour quelque temps largement composée de Français blancs.
Il y a bien une surreprésentation très importante des Africains subsahariens et des Arabes/Maghrébins dans les agressions homophobes.
Mauvaise foi médiatique stratosphérique
Face à cette évidence, les médias ont été d’une mauvaise foi absolue en relayant complaisamment les propos de l’un des auteurs de l’étude déclarant que le « discours » selon lequel les extra-Européens seraient majoritairement les auteurs des agressions homophobes était « complètement délirant » !
C’est évidemment lunaire. 9 % de personnes déclarant spontanément que leurs agresseurs étaient des extra-Européens ne signifie évidemment pas que les agressions commises par des extra-Européens seraient de l’ordre de 9 % !
Quasiment tous les articles traitant du sujet mentionnent cette découverte de l’étude avec ce même angle absurde.
Une telle cécité face à des chiffres qui démontrent pourtant l’incroyable surreprésentation des extra-Européens dans les agressions homophobes force le respect !
Pour conclure, 91 % des homosexuels agressés n’osent pas aborder le sujet de l’origine ethnique de leurs agresseurs lorsqu’ils peuvent librement le décrire dans une enquête sociologique. Qu’aucun journaliste ne se soit posé la question d’une telle occultation volontaire pourrait démontrer l’inquiétant pouvoir des médias politiquement corrects qui, par leur militantisme antiraciste, arrivent à culpabiliser les victimes de violences qui préfèrent se taire plutôt que de dévoiler le réel.
Le Monde, Les Inrocks, David Perrotin, BFM, Le Figaro et l’ensemble des médias méritent bien leur nomination aux Bobards d’Or !