Durant la nuit du 19 novembre dernier, à Crépol, dans la Drôme, la fête populaire du village se transformait en bain de sang, après l’intrusion dans la salle des fêtes d’une bande de jeunes délinquants du quartier de la Monnaie de Romans-sur-Isère, venus « pour planter des blancs ».
Thomas, 16 ans, y perd la vie, poignardé, tandis que 18 autres personnes sont blessées. Lorsque l’affaire est finalement révélée par la presse, la semaine suivante, ce n’est pas cette version que retiennent de nombreux journalistes de gauche, à commencer par Patrick Cohen.
Dans son édito du 27 novembre sur France 5, celui-ci prétend rétablir la vérité et défend la « dizaine de jeunes […] venus pour s’amuser et draguer des filles ». Il remet même la faute sur les rugbymen qui seraient à l’origine de l’altercation et par extension du meurtre de leur ami.
Crépol : la mécanique de la haine et du mensonge décryptée dans l’édito de #PatrickCohen ⬇️#CàVous pic.twitter.com/ve6bsAfxPz
— C à vous (@cavousf5) November 27, 2023
Rappelons que ces gentils voisins étaient déjà condamnés pour recel, port d’armes blanches, violences aggravées, outrages et menaces à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique.
Qu’importe, la version de Patrick Cohen a satisfait l’extrême-gauche, notamment l’humoriste intervenant régulièrement sur France Inter, Sophia Aram, ainsi que le député NUPES, ex LREM, Aurélien Taché, qui a depuis supprimé son tweet (retrouvé grâce à Fdesouche). Plus étonnant, Patrick Cohen a également été félicité par l’un des spécialistes de la Police Judiciaire sur BFMTV, Guillaume Farde.
https://twitter.com/GFarde/status/1729213300049875057
Sources : Édito de Patrick Cohen dans C à vous, décryptage de Charlotte d’Ornellas, décryptage de Gilles-William Goldnadel